par fr. Bernard Montagnes, o.p.[1]
Évangile selon saint Marc, Paris, 1911. CLI-456 p.
Avant-propos daté de Jérusalem, Fête de l’Immaculée Conception, 8 décembre 1910.
« L’auteur de ces lignes avoue qu’il a toujours goûté dans les récits de saint Marc un charme si pénétrant, un accent si vrai, une impression de Jésus si touchante, qu’il a entretenu l’espoir, – peut-être faudrait-il dire qu’il a cédé à la tentation, tant la tâche est difficile, – d’entrer en communication plus intime avec le disciple de saint Pierre, pour le faire connaître et apprécier davantage.
En essayant de comprendre ce qu’a écrit Marc, écho de ce qu’a dit Pierre, témoin de Jésus, je n’ai eu d’autre intention que de mieux entendre les paroles de vie. Je soumets ce que j’en ai écrit, sans réserve, au jugement du successeur infaillible de saint Pierre, qui est comme lui le Vicaire de Jésus-Christ. »
Saint Paul : Épître aux Romains, Paris, 1916.LXXXIV, 395 p.
Avant-propos daté de Jérusalem, Fête de sainte Thérèse, 15 octobre 1914.
« Fixé depuis vingt-cinq ans près du lieu de la lapidation de saint Étienne, je demande humblement au premier des martyrs de m’aider à comprendre la pensée de celui qui fut sans doute gagné à la foi par sa prière et par son sang. »
Évangile selon saint Luc, Paris, 1921. CLVIII-630 p.
Avant-propos daté de Jérusalem, Vigile de l’Immaculée-Conception, 7 décembre 1919.
« Nous avons hélas ! conscience d’offrir au lecteur un commentaire beaucoup plus littéraire que théologique. […] Rien ne nous serait plus flatteur et plus agréable que de voir un théologien accorder quelque crédit à cette étude et s’en servir pour pénétrer plus avant dans l’intelligence de la Parole de Dieu. Non omnia possumus omnes.
En attendant je prie très humblement, mais avec confiance, Notre-Seigneur Jésus-Christ de suppléer à toutes les insuffisances et à toutes les lacunes, et de se faire lui-même notre Maître ès Écritures en touchant notre cœur : Nonne cor nostrum ardens erat in nobis dum loqueretur in via, et aperiret nobis Scripturas (Lc 24, 32). »
Évangile selon saint Matthieu, Paris, 1923. CLXXXVIII-560 p.
Avant-propos daté de Jérusalem, Fête de l’Annonciation, 25 mars 1922.
À la fin de l’Avant-propos, le Père Lagrange dédie son Évangile selon saint Matthieu, « à mes anciens directeurs de Saint-Sulpice au séminaire d’Issy. Ces maîtres doctes, modestes et pieux, pénétrés d’amour pour les Saintes Lettres, n’omettaient rien pour nous en donner le goût. » Plus étonnant encore ce qui suit : « Là nous avons appris cette prière, véritable moelle d’Évangile : O Jesu vivens in Maria… » « Ô Jésus vivant en Marie, viens vivre en nous ! Viens vivre en nous dans ton esprit de sainteté, dans la plénitude de ta force, dans la perfec-tion de tes voies. Viens vivre en nous dans la sainteté de tes vertus, dans la communion de tes mystères. Domine en nous sur toute puissance ennemie, en ton Esprit pour la gloire du Père.»
Ainsi s’achève en prière l’Avant-propos du commentaire, que suivent cent quatre-vingt-huit pages d’introduction érudite et cinq cent soixante pages d’exégèse savante écrites pour le réconfort des croyants.
Évangile selon saint Jean, Paris, 1925.
Avant-propos daté de Jérusalem, Fête du Sacré-Cœur, 27 juin 1924.
Après le saint Luc et le saint Matthieu, le P. Lagrange se sentait obligé d’écrire un saint Jean. « Tâche encore plus redoutable, moins peut-être à cause des difficultés critiques, que par l’appréhension d’être de ceux qui n’ont pas compris la Lumière. Il sied d’être timide à la suite d’Origène : “Osons le dire : les évangiles sont la part choisie de toutes les Écritures, et l’évangile de Jean est la part choisie parmi les autres : nul ne peut en acquérir l’esprit s’il n’a reposé sur la poitrine de Jésus, et s’il n’a reçu Marie pour sa mère.” Le nom de Marie, cependant, ranime la confiance. C’est par Elle que nous implorons la lumière surnaturelle nécessaire à l’intelligence, quelle qu’elle soit, d’un livre si chargé de sens divin. […]
Je prie mes collaborateurs de l’École biblique d’agréer l’hommage cordial et fraternel de cet ouvrage, en souvenir d’une vie dominicaine commune qui nous fut toujours très douce. […] Demandons tout simplement à Notre-Seigneur la grâce de mettre en pratique son commandement promulgué par saint Jean : Aimons-nous les uns les autres. »
Les majuscules sont celles du P. Lagrange.
- Le frère Bernard Montagnes est dominicain de la province de Toulouse et membre de l’Institut historique dominicain. Il enseigna la philosophie médiévale pendant vingt ans. Il devient l’archiviste des Frères prêcheurs, à Marseille, Rome et enfin à Toulouse. Auteur de Architecture dominicaine en Provence (1979), en 1987, il publie une première biographie du père Lagrange auquel il se consacre alors en même temps que deux figures importantes du XIXe et XXe siècle : le maître général Cormier, béatifié en 1994 par Jean-Paul II, et le Père Lagrange, ainsi que les pères Lacordaire, Michaelis et Savonarole. En mai 2005, il publie une très riche biographie du père Lagrange : Marie-Joseph Lagrange. Une biographie critique. Éd. du Cerf.↵
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