Tout au long de sa vie en Israël, le Père Lagrange a côtoyé les musulmans. Dans un récit de voyage entrepris en avril 1890, il évoque la rencontre avec des bédouins et avec des croyants des autres confessions chrétiennes, protestants et orthodoxes ; il y est aussi question du chapelet :
« Il semble d’ailleurs que le Rosaire soit comme un lien liturgique entre les différentes communautés de l’Orient. Les Grecs-Unis si attachés à leurs anciens rites l’ont adopté, et le peuple parmi eux le récite fidèlement […]. Les musulmans reconnaissent à ce signe l’homme de prière et m’ont souvent interrogé à cet égard avec curiosité et respect. Qui peut dire le bien que fera le Rosaire dans la conversion de l’Orient ? »[1]
Confions au Père Lagrange l’œcuménisme et le dialogue interreligieux.
(La Revue du Rosaire, n° 186, janvier 2007)
- Article du Père Marie-Joseph Lagrange, « Au-delà du Jourdain », in Science catholique 4 (1890).↵
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