Écho de notre page Facebook : novembre 2019

 

30 novembre 2019
Fête de Saint André, apôtre, patron des marins pêcheurs.

 « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » (Mt 4, 19)
Vocation de Simon, d’André et de ses deux frères Jacques et Jean :

Tous les quatre étaient en train de nettoyer leurs filets pendant que Jésus prêchait sur le rivage du lac. Ils étaient revenus de la pêche sur deux barques sans rien ramener. Jésus les interrompt, monte dans la barque de Simon et le prie de donner quelques coups de rame.

« Lâchez vos filets pour la pêche. » Cette fois la pêche fut si abondante que les filets se rompirent. […] Pierre avait été le témoin de bien des miracles. Celui-ci lui fait peur. Il a compris dans doute que Jésus va décidément l’entraîner avec lui, car il hésite, recule même, et allègue son indignité. « Éloignez-vous de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » Les autres aussi tremblaient d’un frisson sacré. Jésus dit à Simon « Ne crains point, désormais tu prendras des hommes. » L’appel et la promesse s’adressent d’abord à lui seul. Mais, comme ils ont participé à la capture des poissons, les autres sont appelés aussi à prendre des hommes. Ayant ramené les barques à terre, quittant tout, ils le suivirent.

L’esprit moderne se cabre plus vite devant le miracle que l’homme ancien. C’est pour lui une difficulté. Mais il a une raison de plus pour croire : il lui est loisible de constater l’accomplissement de la prophétie. (Extrait de Marie-Joseph Lagrange, o.p., L’Évangile de Jésus Christ avec la synopse évangélique, Artège-Lethielleux, 2017, p.145-146.)

Photo : Saint André, apôtre, patron des marins pêcheurs. Que nos jeunes entendent et suivent l’appel de Jésus. (Twitter de Mgr Jean-Marie Le Gall, 2016)

24 novembre 2019
Le Christ, Roi de l’Univers

Jean 18, 36-37 : Jésus répondit : « Le royaume qui est le mien n’est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes satellites auraient combattu, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici. » Pilate donc lui dit : « Alors tu es roi tout de même ? » Jésus répondit : « Tu le dis ; je suis roi. Je suis né pour ceci, et je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité ; quiconque procède de la vérité écoute ma voix. »

Le père Lagrange commente (extrait) : l’Évangile selon saint Jean, Lecoffre-Gabalda, 1936, p. 476 :
Cette fois Jésus reconnaît qu’il est roi, et même en termes plus exprès que dans les synoptiques. Mais puisque Pilate n’a pas compris le sens de cette royauté, et en effet Jésus n’en avait donné qu’une notion négative, il dit en quoi elle consiste : dans la mission qu’il a reçue de révéler la vérité […] Jésus était aussi venu pour donner la vie (10, 10) ; s’il met surtout ici en relief la vérité, c’est peut-être que cette idée, moins mystique, était plus accessible à un Romain.  […] Révéler la vérité était encore une manière de se faire des partisans et de créer un royaume, composé des amis de la vérité […].

Photo : Jesuscristo Rey del Universo, Arzobispado de Santiago, Chile.

 

21 novembre 2019
Présentation de la Vierge Marie

« La marque d’un véritable enfant de Marie, c’est la fidélité à la grâce : pour cela demander une profonde humilité et une contrition parfaite – les deux grâces que j’avais demandées. »
(Marie-Joseph Lagrange, Journal spirituel, 21 novembre 1879, Cerf, 2014, p. 42.)

 

Photo : Presentazione della Vergine Maria ai tempio (détail), Ghirlandaio Domenico, 1486-1490, Cappella Tornabuoni, Santa Maria Novella, Firenze.

18 novembre 2019
« Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » (Luc 18, 38)

[…] Touché de son malheur, et aussi de tant de confiance, il [Jésus] s’arrête : « Appelez-le ! » La foule, mobile comme toujours, s’intéresse maintenant à l’aveugle. « Courage ! lève-toi ; il t’appelle. » Alors l’homme au lieu de s’avancer en tâtonnant pour bien faire constater qu’il était aveugle et inspirer la pitié, jette son manteau pour être plus libre, bondit, et d’un instinct très sûr se trouve en face de Jésus. Afin de lui permettre d’exprimer publiquement sa foi, le Sauveur demande à l’aveugle : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Mais que peut désirer un aveugle ? « Maître, que je voie ! » Et Jésus lui dit : « Va ; ta foi t’a sauvé. » Aussitôt il fut guéri et il le suivit, et sa reconnaissance éclatant en louanges envers Dieu, la curiosité de la foule se transforma en une pieuse admiration. (Marie-Joseph Lagrange, o. p., L’Évangile de Jésus Christ avec la synopse évangélique, Artège-Lethielleux, 2017, p. 456-457.)

15 novembre 2019
Saint Albert le Grand, op, † 1280, évêque, Docteur de l’Église, saint patron des savants chrétiens.
Saint patron de baptême du père Lagrange, né Albert Lagrange.

Le 15 novembre 1880, le père Lagrange écrit dans son Journal spirituel :
« L’intelligence a pour objet l’universel et s’agrandit avec son objet : cependant liée aux puissances sensibles, elle peut, en abaissant ses regards sur elles, connaître les objets particuliers. Mais cette nourriture lui enlève sa force et sa vigueur. Il en est de même de la volonté : si elle s’attache à un objet particulier, cette attache cesse d’être purement spirituelle et devient sensible. La volonté n’est vraiment mue par son objet que lorsqu’elle aime toutes les créatures en Dieu et pour Dieu. » (Cerf, 2014, p. 103)

Il y a une grande ressemblance entre ces deux hommes formateurs exceptionnels déterminés, doués d’un grand esprit scientifique et d’une grande foi :
– Saint Albert le Grand, op, fonde à Cologne un centre de formation théologique et philosophique,
– Le père Marie-Joseph Lagrange, o.p. fonde à Jérusalem l’École biblique et archéologique française.
Tous les deux ont une « confiance absolue au Christ et à sa Divine Mère ». (Voir le texte ci-dessous de fr. Albert-Henri Külhem, o.p.)
Source : https://www.notrehistoireavecmarie.com/…/saint-albert-le-g…/

 

11 novembre 2019
Saint Martin de Tours

« L’Église nous dit que saint Martin était invincible dans la prière. »
(Marie-Joseph Lagrange o.p., Journal spirituel, 11 novembre 1880.

Photo : S. Martin, détail du retable de la Pietà, Louis Brea, 1475. Église des Franciscain de Cimiez, Nice. © Germaine et Pierre Leclerc.

La charité de saint Martin
« J’étais nu et vous m’avez vêtu », geste qui va trouver sa consécration mystique dans la vision qui illuminera la vie du jeune homme, le conduira au baptême.

« La nuit suivante, il vit Jésus-Christ, revêtu de la moitié du manteau dont il avait couvert le pauvre, et l’entendit dire aux anges qui l’entouraient : “Martin, qui n’est encore que catéchumène, m’a couvert de ce vêtement”. »

Bien loin de s’en tenir à un épisode qui pourrait être simplement narratif, le peintre conçoit la représentation de la scène en fonction de sa dimension sacrée, et comme au manteau essentiel, il donne toute son importance au visage du saint, dont le délicat modelé, conforme à l’idéal du « sfumato », révèle l’élévation spirituelle. Les yeux baissés, attentif à son partage[1], il est comme habité par cette prémonition que suggère la Légende dorée. Bien au-delà de l’instant, n’entrevoit-il pas que ce geste engage sa vie, va le conduire sur un tout autre chemin ? (Extrait de La charité de saint Martin, texte de Germaine et Pierre Leclerc, La Revue du Rosaire, mars 2007.)

[1] Martin ne pouvait donner, dit-on, que cette moitié du manteau qui lui appartenait, l’autre moitié étant propriété de l’armée.

 

10 novembre 2019 – Jour-anniversaire de la mort du père Lagrange. La messe est célébrée par fr. Manuel Rivero aux intentions des amis de l’association et pour la béatification du P. Lagrange.

« Or, il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 38)
« Car ils ne peuvent plus mourir désormais, car ils sont égaux aux anges, et ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection. » (Lc 20, 36)

Commentaire du père Lagrange : Dieu n’aurait pas dit qu’il était le Dieu des patriarches, s’ils n’étaient plus vivants. La raison c’est qu’il est le Dieu des vivants, non de ce qui serait hors d’état d’avoir une relation avec lui. Les patriarches ne sont plus sur la terre parmi les vivants ; cependant Dieu ne dit pas : J’ai été leur Dieu, mais il dit être (encore) leur Dieu. C’est donc qu’ils existent. Pour cette raison … tous ceux qui sont dans la même situation que les patriarches. … Il n’est point question directement ici de la résurrection ni des justes, ni des méchants, mais des hommes qui vivent en attendant le moment fixé pour la résurrection. (Marie-Joseph Lagrange o.p., Évangile selon saint Luc, Lecoffre, 1941, p. 516-517).

Prière : Père saint, tu as mis en ton serviteur le frère Marie-Joseph Lagrange, le désir de la vérité et un goût passionné pour la Parole de Dieu. À la lumière de la Loi de Moïse, des Prophètes et des Psaumes, il a scruté le mystère de Jésus-Christ et son cœur est devenu brûlant. Avec la Vierge Marie, il a médité l’Évangile dans la prière du rosaire. Il a voué son existence à l’étude scientifique de la Bible dans l’harmonie évangélique de la foi et de la raison afin de sauver les âmes perturbées par la critique scientifique. Ceux qui l’ont connu ont témoigné de sa foi rayonnante et de son exemplaire obéissance dans les épreuves.

Nous te prions, Père, de hâter le jour où l’Église reconnaîtra publiquement la sainteté de sa vie, afin que son exemple bienfaisant entraîne nos frères à croire en la Parole de Dieu.

Que l’intercession du frère Marie-Joseph Lagrange nous obtienne les grâces dont nous avons besoin, et en particulier : (préciser laquelle)

Nous te le demandons, Père au nom de ton Fils Jésus-Christ, dans la communion du Saint-Esprit, un seul Dieu vivant pour les siècles des siècles. Amen.

Fr. Manuel Rivero, o.p.
Président de l’Association des amis du Père Lagrange

Vous pouvez envoyer vos intentions de prière à Fr. Manuel Rivero : manuel.rivero@free.fr
Pour adhérer : Bulletin d’adhésion

 

7 novembre 2019


Nous fêtons aujourd’hui tous les saints de l’ordre des Prêcheurs.

 

“Il est tout dans tout : … les martyrs sont ses témoins, les saints ses serviteurs…
Du courage et de l’humilité, à l’œuvre pour Jésus. Dévotion plus grande aux saints de notre Ordre.”

(Marie-Joseph Lagrange, o.p., Journal spirituel.)

 

Photo : Image ancienne des saints dominicains célébrés au Moyen Âge au couvent de la Ste-Trinité à Cracovie. Au pied de l’arbre : Saint Dominique et sainte Catherine de Sienne. D’après les inscriptions sur les auréoles, on peut identifier : De bas en haut et de droite à gauche :  SS. Petrus (de Dacia, Suède), Thomas d’Aquin, Raimundus (Raymond de Peñafort), Ludovicus (Louis Bertrand), Johannes (Placentius), Vincentius (Vincent Ferrier), Pius (Pius V ?), Hiacintus (Hyacinthe de Cracovie), Ste Agnes (de Montepulciano) , Ste Rose de Lima,  S. Antoninus (Antonin de Florence), Ste Catherine de Racconigi.

 

6 novembre 2019
Bienheureux Alphonse Navarrete, prêtre, o.p. † 1617, et ses compagnons, martyrs au Japon.

« Mais quand nous lisons la vie des saints … sans parler de ceux qui sont plus hauts encore, dont les perfections nous éblouissent dans la splendeur de Dieu, nous comprenons le charme souverain qui a attiré tant d’âmes après ces âmes… Qui se donne volontiers à un autre homme ? Et pourtant on se donne aux saints, parce que la beauté de leur âme est vraiment un rayon de la beauté de Dieu, parce qu’ils avaient Dieu, ils ont atteint la plus haute perfection de l’homme, que leur intercession vienne en aide à notre faiblesse. » (Marie-Joseph Lagrange, Journal spirituel, Cerf, 2014.)

Au Japon, à partir de 1614, 205 martyrs subirent la terrible persécution que connut ce pays. Parmi eux saint Alphonse Navarrete avec d’autres dominicains espagnols, une centaine de japonais, novices, convers, tertiaires, membre de la confrérie du Rosaire. Lorsqu’au XIXe siècle des missionnaires reprirent l’évangélisation, ils découvrirent des communautés qui avaient gardé intacte leur foi pendant deux siècles grâce à la prière du Rosaire. (Source : moniales dominicaines Ste-Baume)

 

 

3 novembre 2019
Aujourd’hui, nous souhaitons une BONNE ET SAINTE FÊTE à frère MARTIN DZURILLA du couvent des dominicains de NICE. Que Dieu vous bénisse et vous garde, frère Martin ! 

Saint Martin de Porrès
Né hors mariage à Lima (Pérou) d’un chevalier espagnol et d’une indigène en 1579, Martin représente parmi les saints le ‘coloured people’ du Nouveau monde, le peuple des gens de couleur qui ressent douloureusement sa condition humiliée. Martin était infirmier quand il entra comme tertiaire laïc au couvent dominicain de Notre Dame de Lima, où il fut admis à faire profession en 1603. Dans son couvent il continua à exercer son métier d’infirmier parmi ses frères. Le soin qu’il prenait de ses malades s’étendait jusqu’aux animaux. Il aimait surtout prier la nuit à l’exemple de Jésus et puisait dans la prière de grandes lumières, qui rendaient merveilleuses ses leçons de catéchisme. Il mourut le 3 novembre 1639, et fut canonisé le 6 mai 1962 par Jean XXIII. (Calendrier des dominicaines de la Sainte-Baume.)

Dieu est tout à la fois l’objet premier de la charité, et le motif. C’est en passant par l’amour de Dieu que nous aimons le prochain pour chercher sa conformité avec la volonté de Dieu comme la nôtre propre. (Père Lagrange, Journal spirituel.)

 

 

2 novembre 2019
Commémoraison de tous les fidèles défunts

Mon Dieu ! Soyez béni. Vous m’avez fait pressentir par un sentiment très vif de soumission à votre volonté que j’avais perdu quelqu’un qui m’était cher. Je l’aimais ce frère, toujours doué et modeste, qui n’avait rien de vulgaire dans l’esprit… Il me semblait voir, à quelques regards, qu’il était reconnaissant du soin que je me donnais de l’instruire : je m’étais trop complu en voyant dans son esprit ce que je tâchais d’y mettre. Espérance brisée ! Pour lui, il est heureux, en prière pour nous. Peu à peu le ciel se peuple des âmes que j’ai connues et aimées : le moment viendra de les rejoindre.
(Marie-Joseph Lagrange, Journal spirituel, Cerf, 2014.)

Souvenons-nous de tous nos chers défunts, particulièrement ceux qui nous ont quittés cette année, et sans oublier les âmes du Purgatoire.

Psaume 129 : Du fond de l’abîme je crie vers toi, Seigneur, écoute ma voix. Que tes oreilles soient attentives aux accents de ma prière. Seigneur, si tu tiens un compte rigoureux de nos iniquités, qui pourra subsister devant toi ? Mais tu es plein de miséricorde, aussi j’espère en toi, Seigneur, à cause de ta loi. Mon âme attend, confiante en ta parole : mon âme a mis son espoir dans le Seigneur. Que depuis le point du jour jusqu’à la nuit Israël espère dans le Seigneur. Car le Seigneur est miséricordieux, et nous trouvons en lui une rédemption abondante. C’est lui qui rachètera Israël de toutes ses iniquités. Donne-leur, Seigneur, le repos éternel, et fait briller sur eux la lumière sans déclin. Qu’ils reposent en paix. Amen.

Seigneur, exauce ma prière. Que mon cri monte jusqu’à toi.

Oraison : Ô Dieu, Créateur et Rédempteur de tous les fidèles, accordez aux âmes de vos serviteurs et de vos servantes la rémission de tous leurs péchés, afin qu’elles obtiennent par nos pieuses supplications le pardon qu’elles ont toujours espéré ; Vous qui vivez et régnez.

 

1er novembre 2019
Tous les Saints

Dans l’évangile de ce dimanche Mt 5, 1-12a, le P. Lagrange précise que l’introduction renferme en elle seule toute une doctrine, chère aux mystiques de tous les temps, déjà largement esquissée par saint Augustin et saint Thomas d’Aquin et que Pascal a fait goûter aux modernes : la vérité n’est féconde dans les âmes, bien plus, elle ne peut être comprise, que si la volonté, ou comme on dit le cœur  est déjà bien disposé à l’égard de Dieu. S’il n’éprouve aucun sentiment pour Dieu, l’intelligence est aveugle. Il faut donc tout d’abord que les penchants les plus ordinaires à l’homme, qui sont pour les biens temporels, soient remplacés par des appréciations toutes contraires sur la valeur des biens, les apparents qui plaisent aux sens, et ceux qui sont véritables. Il faut opérer ainsi une sorte de renversement des valeurs, se convaincre que le bonheur se trouvera, à la fin, réalisé en faveur de ceux qui paraissent dépourvus de ces avantages fallacieux que l’on recherche si fort…

(Dans les formules), une clef musicale est répétée à chaque ligne de peur qu’on n’oublie qu’elle régit tout le morceau. Matthieu ne dit pas seulement « les pauvres », il ajoute : « en esprit », c’est-à-dire ceux qui ont conscience de leur impuissance à satisfaire leurs aspirations vers le règne de Cieux. Ceux qui ont soif sont altérés « de la justice ». Les miséricordieux, ceux qui ont le cœur pur, ceux qui s’efforcent à faire régner la paix, sont déjà sur la route du royaume de Dieu : il faudra donc entendre dans le même domaine de la vie religieuse et morale ceux qui sont doux, et ceux qui pleurent. De la même manière, posséder la terre en héritage ne sera pas agrandir ses domaines, mais entrer dans le ciel comme fils de Dieu. La seule rémunération de la terre pour les disciples sera d’être persécutés, comme l’ont été les prophètes de l’ancienne histoire d’Israël.  (L’Évangile de Jésus Christ avec la synopse évangélique, Artège-Lethielleux, 2017, p. 167.)

 

« Ô saints martyrs, colonnes inébranlables de notre foi, donnez-nous votre courage généreux : vous avez aimé Jésus-Christ et vous êtes morts pour lui ; votre amour l’a vengé des calomnies absurdes des païens, de la lâcheté des tièdes ; vous êtes jusqu’à la fin des temps notre modèle et notre soutien. » (Journal spirituel, Cerf, 2014, p. 106.)

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