10 mai 2021
En ce mois de mai 2021, à la demande du pape François, nous prions le rosaire pour la santé de l’humanité, pour les malades et le corps médical à leur service.
Comment prier le chapelet : http://www.vatican.va/special/rosary/documents/misteri_fr.html
MYSTÈRES JOYEUX
L’Annonciation
« Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1,14).
Le Fils de Dieu a pris notre nature humaine. Il est devenu une personne humaine comme nous. Son corps a éprouvé de la douleur au cours de sa Passion.
Seigneur Jésus, délivre nos corps de la pandémie du Covid-19.
La Visitation
« Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda » (Lc 1,39).
Marie, enceinte de Jésus, traverse les montagnes pour aider sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean le Baptiste.
Il y a la souffrance physique des malades ; il y a aussi la souffrance morale de se sentir oublié et abandonné, sans aucun soutien.
Puissions-nous, à l’exemple de la Vierge Marie, nous mettre en route pour rencontrer nos frères et nos sœurs malades, leur apportant la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu et la joie de l’amitié.
La Naissance de Jésus à Bethléem
« Marie enfanta son fils premier-né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’ils manquaient de place dans la salle » (Lc 2,8).
Celui qui crée l’espace ne trouve pas de place pour sa naissance.
Prions pour les malades à la rue, sans soins, faute de moyens financiers pour leur prise en charge.
La Présentation de Jésus au Temple et la Purification de Marie
« Maintenant, ô Maître Souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu le salut » (Lc 2, 29).
Cette prière de Syméon au moment d’accueillir l’enfant Jésus dans ses bras illumine l’approche de la mort. La mort ne sera qu’un passage vers la lumière du Christ ressuscité.
Que la Vierge Marie et saint Joseph, patron de la bonne mort, intercèdent pour nous « à l’heure de la mort » comme nous le prions dans l’Ave Maria.
Jésus parmi les docteurs de la Loi au Temple de Jérusalem
Marie et Joseph ne comprirent pas la parole de Jésus : « Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? » (Lc 2,49-50).
Si Marie et Joseph n’ont pas tout compris et s’ils ont marché dans la foi, tout chrétien, à la suite du Christ doit aussi avancer dans la foi, s’appuyant sur la Parole de Dieu.
Élevons nos cœurs vers Dieu et demandons pour nous-mêmes et pour tous la grâce de la foi en Jésus, tourné vers son Père.
MYSTÈRES LUMINEUX
Le Baptême de Jésus
« Une voix vint des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé, tu as toute ma faveur » (Mc 1,11).
Cette voix du Père résonne aussi dans le cœur de tous les baptisés qui ne font qu’un avec le Fils bien-aimé du Père, Jésus.
Pourquoi ne pas reprendre au cours de nos journées et dans nos déplacements cette parole de Dieu notre Père pour chacun d’entre nous : « Tu es mon fils bien-aimé, ma fille bien-aimée, en Jésus » ?
Les Noces de Cana
« Mon heure n’est pas encore arrivée » (Jn 2, 4),
a dit Jésus en réponse à la demande de sa mère : « Ils n’ont pas de vin ». Grâce à l’intercession de Marie, l’heure de Jésus s’est manifestée. L’eau a été changée en vin, la peur a laissé place à la paix, la tristesse a disparu et la joie a éclaté.
Dieu ne nous laisse pas sans sa grâce dans la maladie.
Mettons notre confiance en l’intercession de la Vierge Marie et la gloire de Dieu brillera dans nos cœurs.
Jésus dans la synagogue de Nazareth
Jésus a lu un passage du prophète Isaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi » (Lc 4, 18).
La prophétie de l’Ancien Testament s’est réalisée : « Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Écriture », avait déclaré Jésus.
Aujourd’hui, l’Esprit Saint est répandu dans nos cœurs par le saint-chrême reçu au baptême, à la Confirmation et dans le sacrement de l’onction des malades. Aujourd’hui s’accomplit en nous l’annonce faite au prophète Isaïe.
Les chrétiens sont ainsi envoyés annoncer la Bonne Nouvelle aux malades qui seront guéris dans leur âme par le pardon et dans leur corps par la guérison et la résurrection.
La Transfiguration de Jésus
« Il advint comme Jésus priait, que l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement, d’une blancheur fulgurante » (Lc 9,29).
Jésus a été transfiguré devant Pierre, Jacques et Jean alors qu’il priait. La prière apparaît comme le lieu de la transfiguration. Derrière le voile de sa chair se cache la lumière de sa divinité.
Puissions-nous vivre le cœur à cœur avec Jésus dans la prière pour contempler sa lumière divine qui resplendira dans nos cœurs.
La Cène
« Je suis le pain de vie » (Jn 6,34), déclare Jésus.
Aux malades, l’Église apporte le sacrement de l’onction des malades qui donne la force de l’Esprit Saint pour combattre le mal et le malin. À ceux qui s’approchent de la mort, l’Église donne le viatique, « le pain vivant descendu du Ciel », pain de la vie éternelle, le Corps du Christ.
MYSTÈRES DOULOUREUX
L’Agonie à Gethsémani
La veille de sa Passion, dans le Jardin des Oliviers, Jésus a prié : « Abba (Père) ! tout t’est possible : éloigne de moi cette coupe ; pourtant, pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Mc 14,36).
La sueur de Jésus devint alors « comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre » (Lc 22,44).
Le disciple n’est pas supérieur au maître. Tout chrétien partage un jour ou l’autre l’agonie de Jésus à Gethsémani.
Agonie veut dire « combat ». Jésus combat avec nous dans la maladie. Nous ne sommes pas seuls.
La Flagellation de Jésus
« Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour être crucifié » (Mc 15,15).
Contenter la foule, contenter les électeurs, contenter les puissants.
Seigneur Jésus, accorde-nous de n’adorer que toi par-dessus tout, « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,6) et délivre-nous de la peur des autres et de la lâcheté.
Le Couronnement d’épines
« Les soldats se mirent à saluer Jésus : ‘ Salut, roi des Juifs ! ‘. Ils lui frappaient la tête avec un roseau. Ils lui crachaient dessus » (Mc 15, 18-19).
Seigneur Jésus, délivre-nous de l’aveuglement et de l’abus de pouvoir.
Le Portement de la croix
« Les soldats requièrent pour porter la croix de Jésus, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus ; qui passait par là, en revenant des champs » (Mc 16,21).
Simon de Cyrène rentrait du travail, fatigué. Il n’était pas tout jeune. L’Évangile cite ses deux fils connus. Au contact du corps douloureux de Jésus, la corvée s’est transformée en torrent de grâce.
Seigneur Jésus, puissions-nous accepter de rendre service alors que nous sommes déjà fatigués ; ce faisant nous toucherons aussi ton divin corps, car ce que nous faisons aux malades c’est à toi que nous le faisons (cf. Mt 25, 43).
La mort de Jésus
Sur la croix, Jésus s’est exclamé : « Tout est accompli » (Jn 19, 30).
Sans la foi en Dieu, la mort apparaît comme une dégringolade finale, tragique et absurde.
Pour Jésus, la mort représente un sommet de gloire, car don absolu de lui-même dans l’amour pour le salut des hommes.
Pour les disciples de Jésus, la mort est aussi accomplissement, car acte de foi total.
Nous te prions pour les défunts, et en particulier pour ceux qui sont morts aujourd’hui.
MYSTÈRES GLORIEUX
La Résurrection de Jésus
« Je suis avec vous pour toujours » (Mt 28,20), a déclaré Jésus, ressuscité, à ses onze disciples.
Dans la vie et dans la mort, dans la maladie et les épreuves, Jésus est avec nous et il ne nous laisse pas sans sa grâce.
L’Ascension de Jésus
À Béthanie, Jésus ressuscité bénit les apôtres avant de monter vers son Père (cf. Lc 24,50).
Seigneur Jésus, bénis-nous !
La Pentecôte
« Dans la chambre haute de Jérusalem, les apôtres et Marie, mère de Jésus, priaient tous d’un même cœur » (cf. Ac 1, 14).
Viens, Esprit Saint, rassemble-nous dans la ferveur de la prière et la communion de la foi en Jésus.
L’Assomption de la Vierge Marie au Ciel et son Couronnement comme Reine de la création.
À l’exemple de la reine Esther qui intercédait auprès du roi pour son peuple juif menacé de mort, la Vierge Marie glorifiée dans son corps et dans son âme intercède pour nous auprès de son Fils Jésus, roi de l’univers.
Le Jugement dernier
Puissions-nous entendre au jour de notre mort comme le serviteur de la parabole des talents qui avait fait fructifier les dons reçus : « C’est bien, serviteur bon et fidèle, en peu de choses tu as été fidèle, entre dans la joie de ton Seigneur. » (Mt 25,21).
Illustration : Le Saint Rosaire. Comment prier le chapelet : http://www.vatican.va/special/rosary/documents/misteri_fr.html
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