Paru sur Zenit : La cause de béatification du P. Lagrange o.p. Intervention de fr. Manuel Rivero o.p. relatée par Annie Bourdin

La cause de béatification du P. Lagrange, O.P.

Et les “Journées Lagrange” de Rome

Rome,  3 novembre 2015 – ZENIT

Le saint pape Jean-Paul II fut de ceux qui saluèrent l’œuvre biblique du P. Lagrange, dont il disait notamment : « L’œuvre d’un pionnier comme le père Lagrange aura été de savoir opérer les discernements nécessaires sur la base de critères sûrs. »

Le Fr. Manuel Rivero O. P., vice-postulateur de la cause de béatification du père Marie-Joseph Lagrange (1855-1938), dominicain, fondateur de l’École biblique de Jérusalem, a fait le point sur l’avancée de la cause lors des « Journées Lagrange » organisées conjointement à Rome par l’Institut français et l’Angelicum, les 23-24 octobre.

« Que manque-t-il pour obtenir la béatification ? Un miracle évidemment », explique notamment le Fr. Rivero.

Voici l’intervention du Fr. Rivero, avec l’aimable autorisation de l’auteur.

A.B.

La cause de béatification du père Marie-Joseph Lagrange

En commençant cette présentation de la cause de béatification du père Lagrange, je tiens à remercier Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, pour sa proposition de ces Journées à Rome dans le but de faire connaître le fondateur et le maître de l’École biblique de Jérusalem dans les milieux intellectuels et académiques romains. En effet, des congrès et des colloques ont eu lieu à Jérusalem et en France, tandis que cette figure pionnière de l’exégèse est restée dans l’ombre dans les universités de la Ville éternelle. Il s’agit ici de montrer l’apport du père Lagrange à l’intelligence de la foi, la sainteté de sa vie et l’intérêt de le mettre sur les autels comme modèle de foi chrétienne dans l’harmonie de la foi et de la raison.

Brève biographie 

Qui est le père Lagrange ? Albert Lagrange est né à Bourg-en-Bresse le 7 mars 1855 en la fête de saint Thomas d’Aquin. Le Docteur Angélique restera sa référence théologique tout au long de son parcours d’exégète. Sa mère, Marie-Élisabeth Falsan, marquera spirituellement l’évolution de son fils par son sens de la miséricorde envers les pauvres et par sa ferveur mariale. D’origine lyonnaise, elle a transmis à Albert la dévotion à la Vierge Immaculée, qui deviendra la patronne de l’École biblique. Son père, Claude-Pierre Lagrange, notaire à Bourg-en-Bresse, donnera à Albert le sens du travail consciencieux et de la droiture ainsi que l’amour de la patrie française. Son parrain de baptême, Albert Falsan, oncle maternel et géologue, éveillera chez Albert l’intérêt pour les couches géologiques. Plus tard, il s’intéressera aux couches rédactionnelles. Élève au petit séminaire d’Autun, étudiant en droit à Paris, Albert Lagrange reçoit l’habit de saint Dominique au couvent royal de Saint-Maximin (Var) le 6 octobre 1879 des mains du prieur provincial, le frère Hyacinthe-Marie Cormier, qui assumera par la suite la charge de Maître de l’Ordre et qui sera béatifié par le saint pape Jean-Paul II en 1994. Ses reliques continuent d’apporter des grâces en cette université pontificale « Angelicum ». Ordonné prêtre à Zamora (Espagne) le 22 décembre 1883 pendant l’exil de la Province de Toulouse, le père Lagrange, en religion frère Marie-Joseph, fonde l’École biblique le 15 novembre 1890, en la fête de son saint patron de baptême. Un mot clé apparaît déjà dans son discours inaugural : « progrès dans la vérité ». Pour le père Lagrange, Dieu a donné dans la Bible un champ infini de progrès dans la vérité. Toute sa vie sera consacrée à l’étude et à l’enseignement de la Parole de Dieu. Malade à la fin de sa vie, il aimait citer Dante en italien pour évoquer son retour « au bercail où il avait été agneau », c’est-à-dire au couvent de Saint-Maximin, d’où il partira vers le Père le 10 mars 1938.

Un goût passionné pour la Parole de Dieu 

Alors que le modernisme menace de réduire la Bible à un texte simplement humain, à étudier comme les autres ouvrages de la littérature mondiale, sans aucune dimension surnaturelle, le père Lagrange manifeste dès le premier numéro de la Revue biblique en janvier 1892 sa vision de la révélation : « L’Écriture sainte, comme substance divine, comme manne de l’intelligence, dans son dogme et dans sa morale, dans ses conseils pratiqués par les religieux, et par conséquent connus dans leur saveur intime, est vraiment pour l’Église catholique, après l’Eucharistie, le Verbe de Dieu qui nourrit »[1]. Comment ne pas penser aux enseignements de l’Exhortation apostolique post-synodale Verbum Domini sur la sacramentalité de la Parole de Dieu[2] ?

Le but de tous ses travaux sera de montrer comment la Bible a le Saint-Esprit pour auteur tout en passant par la médiation des langues et cultures du peuple d’Israël. Aussi s’investit-il dans la connaissance des langues anciennes (hébreu, grec, araméen, latin, arabe, égyptien…) et modernes (allemand, anglais, italien, espagnol). École pratique d’études bibliques, l’École biblique de Jérusalem conjoint les recherches sur les documents et les monuments.

Dans son exhortation apostolique La joie de l’Évangile, le pape François exhorte l’Église à vivre « en sortie, en partance » et à « primerear »[3], c’est-à-dire à prendre des initiatives missionnaires. Dans son souci permanent du salut des âmes, le père Lagrange a enseigné en tirant du trésor de la Parole de Dieu du neuf et de l’ancien[4]. Aussi s’est-il heurté à des incompréhensions, voire des suspicions et des interdictions. Ayant commencé par le commentaire de l’Ancien Testament, il a vu son article sur le déluge[5] typographié et tout prêt pour sa publication dans la Revue biblique arrêté et condamné à l’attente dans un carton[6]. Ses réflexions sur l’universalité du déluge et sur la conception de l’histoire chez les Hébreux ont dû faire peur à certains. Le père Lagrange y apporte sa traduction à partir de l’hébreu et son commentaire riche en connaissance des religions et des civilisations orientales, pour aboutir au terme d’une étude technique du texte à des enseignements pour la vie spirituelle où « la miséricorde succède au temps de la justice » : « Enfin les Pères, prenant à la lettre l’universalité du déluge, ont fait de l’Arche le symbole de l’Église, et les théologiens aiment à y voir le type de la Conception Immaculée de Marie. Toutes ces vérités demeurent ; quoi qu’il en soit de nos conclusions en matière de critique littéraire ou d’histoire, elles demeurent comme l’objet des méditations de tous les chrétiens, à commencer par les exégètes. »

L’œuvre de Dieu se fait dans la contradiction

Il faut rappeler la situation de l’enseignement religieux de l’époque en contradiction avec les découvertes scientifiques : « Le gamin de Paris qui récitait son catéchisme était tenu de dire que le monde a été créé quatre mille ans avant Jésus-Christ. Il savait par ce qu’il apprenait à l’école primaire que ce n’était pas vrai »[7]. C’est pourquoi Jacques Maritain, philosophe chrétien, qui a été ambassadeur de France près le Saint-Siège, disait que les manuels de théologie de cette époque-là représentaient « un pieux outrage à l’intelligence »[8].

Les difficultés du père Lagrange atteignirent leur sommet en l’année 1912, année terrible, où il dut quitter Jérusalem après une note de la Consistoriale qui demandait aux séminaires de retirer les ouvrages de quelques exégètes dont ceux du fondateur de l’École biblique sans donner d’explications.

Récemment le frère Augustin Laffay, historien, a découvert dans les archives du saint pape Pie X une lettre de dénonciation du père Louis Heidet envoyé à Pie X le 10 juin 1911[9], ce qui provoqua sans doute la défiance du pape envers le père Lagrange. Il est à remarquer que dans sa lettre il n’y a aucune citation des enseignements du père Lagrange alors qu’il publiait régulièrement ses cours et ses recherches dans la collection « Études bibliques » et dans la Revue biblique. Il s’agit malheureusement d’un procès d’intention et de propos calomnieux et diffamatoires qui présentaient le père Lagrange comme rationaliste et hypocrite.

C’est en juillet 1913, que le père Lagrange fut autorisé à reprendre son enseignement à Jérusalem sans explication particulière après dix mois passés en France.

Il faut bien souligner que ni les enseignements ni le comportement du père Lagrange n’ont jamais fait l’objet de condamnation de la part des autorités de l’Église.

Ses idées développées dans La Méthode historique (1903), dans ses livres et articles passeront dans l’enseignement officiel de l’Église sur les genres littéraires, notamment dans l’encyclique du pape Pie XII Divino Afflante Spiritu  en 1943 et dans Dei Verbum  (1965) du concile Vatican II.

Témoignages en faveur de l’œuvre du père Lagrange

Parmi les très nombreux soutiens aux intuitions et aux publications du père Lagrange, méritent d’être cités plusieurs papes[10]. Léon XIII (+ 20 juillet 1903) brille dans l’histoire de l’Église comme promoteur des études bibliques. Il avait pensé faire de la Revue bibliquel’organe officiel de la Commission biblique qu’il avait fondée. C’est lui aussi qui approuva la fondation de l’École biblique de Jérusalem. Pie XI (+ 1939) sera un fidèle abonné de la Revue biblique.

Le bienheureux pape Paul VI lui a rendu hommage lors de son discours aux membres de la Commission biblique pontificale le 14 mars 1974 : « Pour vous défendre des fausses pistes dans lesquelles l’exégèse risque de se fourvoyer, Nous allons emprunter les paroles d’un grand maître de l’exégèse, d’un homme dans lequel ont brillé de façon exceptionnelle la sagacité critique, la foi et l’attachement à l’Église : Nous voulons dire le père Lagrange »[11].

Le saint pape Jean-Paul II a fait ressortir son discernement dans des moments difficiles et sa critique saine : « Certains, dans le souci de défendre la foi, ont pensé qu’il fallait rejeter des conclusions historiques, sérieusement établies. Ce fut là une décision précipitée et malheureuse. L’œuvre d’un pionnier comme le père Lagrange aura été de savoir opérer les discernements nécessaires sur la base de critères sûrs »[12].

Les maîtres de l’Ordre des prêcheurs ont aussi soutenu le père Lagrange dans sa mission[13]. Lors de l’« exode » du père Lagrange vers Dieu le Père le 10 mars 1938, le frère Martin-Stanislas Gillet, maître de l’Ordre, envoya une forte et émouvante lettre à tout l’Ordre pour mettre en lumière la trajectoire intellectuelle et spirituelle du fondateur de l’École biblique : « Tout le monde sait qu’il fut un exégète incomparable, un savant d’une rare culture, un esprit très fin, un travailleur acharné, mais la plupart ignorent qu’il fut en même temps et resta toute sa vie un saint religieux »[14].

Plus récemment, le cardinal Carlo Maria Martini, jésuite, ancien recteur de l’Institut biblique de Rome, archevêque émérite de Milan, a manifesté sa reconnaissance envers le père Lagrange dont « la prière était feu » : « J’estime que le père Lagrange est comme l’initiateur de toute la renaissance catholique des études bibliques. Penser qu’au début de ce renouveau il y a eu un saint nous encourage à vivre ces études avec l’attitude de saint Jérôme et des autres exégètes qui ont cherché le visage de Dieu dans les Écritures »[15].

Une multitude de témoignages furent rédigés en hommage au père Lagrange. Ses élèves l’aimaient. Parmi eux figurent le cardinal Eugène Tisserant et Jean Guitton.

Le rayonnement spirituel du père Lagrange

Outre son influence sur l’exégèse, le père Lagrange a impressionné son entourage par son exemple au quotidien : vie de prière intense, combat spirituel, travail acharné, magnanimité dans les conflits, humilité… Ses disciples l’ont vénéré aussi comme un maître spirituel : le frère Louis-Hugues Vincent, O.P., le cardinal Eugène Tisserant[16], le philosophe et académicien Jean Guitton…

Parmi les témoignages d’admiration porteurs de symboles bibliques, je voudrais citer ici celui d’un frère dominicain espagnol, ancien élève du père Lagrange, le frère Vicente Berecibar : « Voici la silhouette du Maître vénéré, qui le 10 mars 1938 monta au Ciel, nous laissant comme un nouvel Élie, le riche héritage du merveilleux manteau de ses œuvres et de son esprit »[17] ; ainsi que le témoignage du poète Paul Claudel, qui malgré son approche si éloignée de l’exégèse littérale, comparait le père Lagrange à Néhémie restaurant les murs de Jérusalem au retour de l’exil, avec le concours du grand prêtre Elyashiv[18].

La sainteté du père Lagrange apparaît dans sa fidélité au travail. Par son travail, il a sanctifié l’exégèse ; il s’est sanctifié dans l’exégèse et il a sanctifié les autres par l’exégèse. C’est ainsi qu’il a incarné dans son existence la prière du Notre Père : « Que ton Nom soit sanctifié ». Le Nom de Dieu a été sanctifié en lui et par lui à travers le labeur jour après jour de l’interprétation de la révélation biblique.

Son attachement à l’Immaculée Conception et à la prière du Rosaire ont touché le cœur de ses contemporains. Il vivait en présence de la Vierge Marie. Très souvent il commençait la rédaction de chaque feuille de travail en inscrivant en haut de la page, dans le milieu : « Ave Maria ». Au couvent Saint-Étienne de Jérusalem, le père Lagrange priait chaque après-midi le rosaire à genoux dans le silence de la basilique, ce qui édifiait ses confrères.

Sa vie spirituelle transparaît nos seulement dans ses Souvenirs personnels rédigés en 1926 et dans ses Journaux spirituels mais aussi dans ses commentaires exégétiques au service de la vérité de la foi chrétienne, sans oublier son ouvrage de vulgarisation qui a illuminé le chemin de foi de beaucoup de prêtres et de laïcs L’Évangile de Jésus-Christ et qu’il serait bon de rééditer avec la synopse des pères Lagrange et Lavergne[19]. La Constitution dogmatique sur l’Église Lumen Gentium enseigne que « la vraie dévotion procède de la vraie foi »[20].

Récemment, le journal italien L’Avvenire [21] l’appelait « le mystique de la Bible » à l’occasion de la présentation de son Journal spirituel inédit[22]. L’exégèse, la théologie, la prédication, la morale et la mystique trouvaient en cet homme complet unité et harmonie.

Étudiant en théologie au couvent de Salamanque, le père Lagrange aimait se rendre en pèlerinage à Alba de Tormes pour vénérer les reliques de la grande mystique espagnole, sainte Thérèse d’Avila. C’est à ses enseignements qu’il devait sa formation à l’oraison et son initiation aux voies de la contemplation.

Nous venons de célébrer à Rome le 18 octobre 2015 la canonisation des parents de la petite Thérèse Martin. Dans son journal spirituel, le père Lagrange s’émerveille de la simplicité de Thérèse et il lui confie des intentions de prière[23] : « Lu la vie de Ste Thérèse de Lisieux par elle-même. Première impression étrange. Elle parle tant d’elle, de ses goûts, des signes qu’elle a demandés et obtenus, de sa sainteté… avec tant de fleurettes, de jouets… on se sent si loin de S. Augustin ou de Ste Thérèse d’Avila… Mais le sens de tout cela est : ama et fac quod vis (‟aime et fais ce que tu veux”, saint Augustin). Dans l’immense clarté d’amour divin où elle vivait, elle se voyait si peu de choses qu’elle pouvait parler d’elle sans le moindre amour propre. Admirable leçon qu’elle donne plus que tout autre saint, avec un abandon d’enfant gâtée… »[24]. Le père Lagrange, si sobre et scientifique dans ses propos, est entré par connaturalité dans l’âme mystique de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

De nombreux témoignages venus des cinq continents arrivent à l’Association des amis du père Lagrange[25] dont le siège est au couvent de Nice. Des personnes appartenant à des milieux sociaux différents rendent grâce au Seigneur pour des grâces reçues dans leur vie spirituelle, familiale, professionnelle, ecclésiale. Nous aurions tort d’imaginer que les grâces attirées par le père Lagrange ne concernent que l’approche de la Bible ou l’adhésion au Christ, ce qui est déjà capital. Son témoignage de droiture et de fidélité éclaire aujourd’hui la conscience des employés devant de possibles injustices dans leur entreprise ou le choix à faire par des conjoints en crise. Il arrive que des malades témoignent des améliorations sans que cela ait pu devenir des cas de miracles reconnus par la science.

Où en est sa cause de béatification ?

L’intérêt pour sa cause de béatification a été exprimé par le chapitre général d’Avila en 1986. Le procès du diocèse de Fréjus-Toulon a été clôturé le 18 novembre 1992 et la Congrégation pour la cause des saints l’a validé en date du 3 décembre 1993. La Positio du père Lagrange a bénéficié des recherches du père Bernard Montagnes pour la biographie critique ; du père Maurice Gilbert, jésuite, pour le rapport théologique sur tous ses textes bibliques et théologiques et de Mgr Joseph Doré pour le rapport théologique sur ses vertus.

Que manque-t-il pour obtenir la béatification ? Un miracle évidemment. Il reste aussi un travail à accomplir pour actualiser et compléter la Positio sur le père Lagrange de manière qu’elle puisse passer après approbation à la Congrégation pour la cause des saints où sa vie et son œuvre seront examinées par des théologiens et des historiens.

Appelé « le nouveau saint Jérôme », des exégètes et des théologiens voient dans le père Lagrange non seulement un bienheureux et un saint mais aussi un docteur de l’Église.

 

Saint-Denis de La Réunion, le 7 octobre 2015, en la fête de Notre-Dame-du-Rosaire.

Fr. Manuel Rivero O.P.

Vice-postulateur de la cause de béatification du père Lagrange

Site de l’Association des amis du père Lagrange :
http://www.mj-lagrange.org/
Facebook : Marie-Joseph Lagrange, dominicain

 

[1] Revue biblique, janvier 1892, p. 8.

[2] Benoît XVI, La Parole du Seigneur, Verbum Domini, Exhortation apostolique, Paris, Bayard, Cerf, 2010. Voir le n°56 sur la sacramentalité de la Parole.

[3] Pape François, Exhortation apostolique La joie de l’Évangile, Paris, Téqui, 2013, n°24.

[4] Mt 13, 52 : « Tout scribe devenu disciple du Royaume des Cieux est semblable à un propriétaire qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »

[5] Fr. Marie-Joseph Lagrange, Le Déluge, p. 109-138, Jérusalem, le 25 février 1899.

[6] Il est dommage que cet article soit resté sans publication car il mérite d’être porté à la connaissance des exégètes et des théologiens.

[7] Ch. Théobald dans « L’exégèse catholique au moment de la crise moderniste », in Le monde contemporain et la Bible, Éditions Beauchesne, 1985, p. 388.

[8] Jean-Michel Poffet, L’écriture de l’histoire : du P. Lagrange à Paul Ricœur, p. 5, in Cahiers de la Revue biblique 65. « La Bible : Le Livre et l’Histoire », Actes du Colloque de l’École biblique de Jérusalem et de l’Institut catholique de Toulouse (nov. 2005) pour le 150eanniversaire de la naissance du P. M.-J. Lagrange O.P., sous la direction de J.-M. Poffet, O.P., directeur de l’École biblique de Jérusalem, Paris, Gabalda, 2006.

[9] Bernard Montagnes, Lagrange dénoncé à Pie X en 1911, in Archivum fratrum praedicatorum, vol LXXVI, Istituto Storico Domenicano, Roma, 2066, p. 217-239.

[10] Bernard Montagnes, Les papes du père Lagrange, in La Revue du Rosaire, décembre 2007 (n°196) et janvier 2008 (n°197).

[11] Paul VI, Discours aux membres de la Commission biblique pontificale, le 14 mars 1974, Osservatore Romano, édition française du 22 mars 1974.

[12] Jean-Paul II, Discours aux membres de l’Académie pontificale des sciences, 31 octobre 1992.

[13] Bernard Montagnes, Les maîtres généraux du père Lagrange, in La Revue du Rosaire, juin 2008 (n°202) et juillet-août 2008 (n°203).

[14] Lettre du Maître de l’Ordre Martin (Stanislas) Gillet O.P., New York, le 28 mars 1938. Aux T.R.PP. provinciaux, maîtres en sacrée théologie, prédicateurs généraux, prieurs, pères et frères de notre Ordre (Analecta S.O. Fratrum Praedicatorum, 46, 1938, p. 414-420). Il était demandé de la lire au réfectoire de tous les couvents.

[15] Lettre du cardinal Martini au frère Manuel Rivero en faveur de la béatification du père Lagrange, Jérusalem, 22 juillet 2007.

[16] Bernard Montagnes, « Eugène Tisserant (1884-1972) et les études bibliques ». Revue Biblique, 2010, tome 117, p. 92-119.

[17] Fr. Vicente Berecibar, El Padre Lagrange, Ciencia Tomista, Salamanca, n° 171-172, vol. 57, p. 183. Article écrit à Salamanque le 2 juillet 1938.

[18] Paul Claudel, Introduction au livre de Ruth. Texte intégral de l’ouvrage de l’abbé Tardif de Moidrey, DDB, 1938, p. 23-24.

[19] Marie.-Joseph Lagrange, L’Évangile de Jésus-Christ avec la synopse évangélique traduite par le père Lavergne, Paris, Libraire Lecoffre, 1954. Voir aussi Synopse des quatre évangiles d’après la synopse grecque du père M.-J. Lagrange par le père Lavergne. Paris, Éditions Lecoffre, 1942. Le père Lavergne cite souvent les écrits de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus pour illustrer l’enseignement de Jésus dans l’Évangile.

[20] Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur l’Église Lumen Gentium (1964), chapitre VIII « La bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l’Église », n°67.

[21] L’Avvenire, 7 mars 2015, « Lagrange, il mistico della Bibbia », p. 22.

[22] Marie-Joseph Lagrange, Journal spirituel (1879-1932), Paris, Cerf, 2012.

[23] Marie-Joseph Lagrange, Journal spirituel, Paris, Cerf, 2014, p. 427 : « Bienheureuse Thérèse de l’Enfant-Jésus, je vous recommande instamment cette bonne Madame Cauvin … Vous voulez passer votre ciel à faire du bien : assistez cette pauvre femme, si abandonnée… » (30 septembre 1924. Saint Jérôme).

[24] Marie-Joseph Lagrange, Journal spirituel, Paris, Cerf, 2014, p. 432. En date du 16 octobre 1925.

[25] Association des amis du père Lagrange, Couvent des Dominicains, 9 rue Saint-François-de-Paule, 06357 Nice Cedex 4.

( 3 novembre 2015) © Innovative Media Inc.

 

 

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