Écho de notre Page Facebook : mai 2025

22 mai 2025

« Demeurez dans mon amour pour que votre joie soit parfaite »

Évangile selon saint Jean (15, 9-11)

9 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez en mon amour. 10 Si vous observez mes commandements, vous demeurerez en mon amour, de même que moi j’ai observé les commandements de mon Père et je demeure en son amour. 11 Je vous ai dit cela, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit entière.

Le père Lagrange commente :

(9) Qu’était-ce que demeurer en Jésus ? C’était demeurer dans son amour, dans l’amour dont il aime ses disciples comme le Père l’a aimé. Cet amour du Père pour ses Fils a toujours été exprimé jusqu’ici par le présent ; il le sera par l’aroiste. Dans notre verset il ne s’entend pas de l’amour du Père pour le Fils quand il l’engendre pour l’éternité, puisqu’il va être question de l’obéissance du Fils, mais de l’amour du Père. D’une semblable manière Jésus aimé ses disciples avant de les choisir. Ils n’ont qu’à demeurer dans cette charité qui est la sienne et non la leur, comme on le verra mieux au v. suivant. D’ailleurs « demeurer » se comprend mieux de la charité qui a été la première (Jean 4, 10 ss).

(10) L’amour de Jésus se modèle en quelque sorte sur celui du Père : la fidélité des disciples à demeurer sous cet influx divin devra se modeler sur le Fils : comme il a observé les commandements de son Père, ils devront observer les siens. On voit bien que la charité du Père pour le Fils obéit en tant qu’homme. Cyrille (appelé Constantin le Philosophe, né vers 827 ou 828 à Thessalonique et mort le 14 février 869 à Rome, et son frère Méthode, évêque de Sirmium né entre 815 et 820 à Thessalonique et mort le 6 avril 885 en Grande-Moravie, sont connus comme « les Apôtres des Slaves », c’est-à-dire ceux qui ont évangélisé les peuples slaves de l’Europe centrale. On leur attribue la conception de l’alphabet glagolitique) toujours préoccupé de maintenir dans le Christ l’unité du sujet agissant fait commencer sa docilité avant même l’Incarnation, dans le désir d’accomplir les desseins de son Père, qu’il regarde comme des commandements. Il va sans dire que cette obéissance est continuelle et provoque un nouvel amour du Père (Jn 10, 17).

(11) Le Christ aime comme il est aimé ; ses disciples obéiront comme il obéit ; à cette condition ils demeureront dans l’amour comme lui. Pourquoi cette confidence ? Pour les faire aussi participer à sa joie. C’est pour cela qu’il a dit ces choses des vv. 9 et 10, car rien ne cause autant de joie que d’être aimé, et ils savent désormais qu’ils sont aimés. L’analogie arrive ici à son terme, et l’intimité aussi, car c’est la propre joie du Christ, heureux de l’amour de son Père, qui sera dans ses disciples, de sorte que la joie dont ils sont capables sera à son comble. La joie dilate ; le cœur éprouve un sentiment de plénitude dans le bonheur.

Extrait de l’Évangile selon saint Jean, col. Études bibliques, éd. Lecoffre-Gabalda, 6e édition, 1936.

10 mai 2025

Amis de l’association des amis du père Lagrange

Vous le savez, le rayonnement de la vie et de l’œuvre du père Lagrange traverse les frontières et rejoint les cinq continents.

Comme annoncé, le 10 de chaque mois, Fr. Manuel Rivero o.p., vice-postulateur et président de l’association, célèbre la messe, pour vous, et pour la cause de béatification du père Marie-Joseph Lagrange. Que cette cause soit enfin publiquement reconnue après la reconnaissance d’un miracle.

 

 

 

 

8 mai 2025

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6 mai 2025

« C’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel » (Jean 6,32).

Le commentaire du P. Lagrange dans l’Évangile de Jésus Christ avec la synopse évangélique, Artège-Lethielleux, 2017, p. 252.

Pour en venir là, il ne suffisait pas d’alléguer un miracle inférieur en somme à ce qu’avait fait Moïse, en donnant au peuple un pain venu du ciel. Les pains d’orge n’étaient pas venus du ciel ! Ils n’étaient pas venus du ciel des nuées, comme la manne. Mais il importait peu, en vérité. Le vrai pain du Ciel est celui qui sort d’auprès de Dieu et par conséquent celui qui est envoyé par Dieu. Moïse n’a pas juridiction dans cette sphère ; c’est le Père seul, le Père de Jésus, qui peut donner la vie au monde en lui donnant ce pain.

La pensée a franchi un degré. Le Fils de l’homme donnait le pain, c’est-à-dire la doctrine ; il est maintenant l’élément vital. La Loi avait déjà été comparée au pain, à l’arbre de vie : cette comparaison allait de soi. L’autre est plus difficile à entendre.

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