Prochain événement 9/10 mars 2024
28 janvier 2024
Fête de S. Thomas d’Aquin, op,
Thomisme de commande ou thomisme de conviction ?
La preuve n’est plus à faire que le thomisme du P. Lagrange n’est pas un thomisme de commande (imposé aussi bien qu’affecté), dont le vernis s’écaillerait à la première occasion, mais un thomisme de conviction, dont la certitude l’inspire en permanence. Y a-t-il rien de plus conforme à l’esprit de saint Thomas que la « confiance dans la force de la vérité » (1) ?
« Il me tarde, comme à vous, qu’on puisse étudier la question simplement pour découvrir la vérité, qui ne peut être contraire à ce qu’enseigne l’Église. Mais beaucoup veulent qu’on ne dise rien que ce qui va directement à l’édification, sans prendre garde que ce qui édifie le plus, ce qui est le propre de l’Église, c’est de rechercher toujours la vérité. La fidélité à saint Thomas a maintenu Lagrange et son École dans le droit fil de la vérité. Aussitôt après le décret Lamentabili (3.7.1907) et l’encyclique Pascendi (8.9.1907) dont Sylvain Leblanc, en 1931, affectait de croire que les condamnations frappaient autant Lagrange (ou Batiffol) que Loisy, le fondateur de l’École biblique pouvait constater :
« J’ai vu avec plaisir que pas une revue, même des plus antipathiques, n’a fait allusion à nous comme englobés dans les documents pontificaux. Je crois que nous le devons à notre fidélité à saint Thomas (24.11.1907). (Mgr Sevin) m’a toujours dit que mon attachement à la doctrine de saint Thomas m’avait préservé d’erreur (1.11.1912). (2) »
- Rome, 1972. « Si l’on songe, par exemple, que tel ouvrage critique du R.P. Lagrange n’a pas osé voir le jour, comment espérer que ce même savant publie le récit détaillé et complet de ses détresses intimes, à la veille et au lendemain des Bulles pontificales qui ne le condamnaient pas moins qu’elles ne condamnaient M. Loisy ? » (p. 144, et encore p. 173-174)
- MONTAGNES, Exégèse et obéissance. Correspondance Cormier Lagrange (1904-1916), Paris, 1989, p. 170, note 61 ; p. 372. De même, le 25.8.1909 : « Pour ma part, je tiendrais même à avoir toujours (à Saint-Étienne) un thomiste, ne fût-ce que pour bon conseil. Quand j’ai commencé à écrire, on m’accordait volontiers de bien connaître saint Thomas. Maintenant on trouve cette concession trop flatteuse, et on a persuadé le Saint-Père que je ne sais pas de théologie. Je suis toujours disposé à subir à Rome les examens que l’on voudra. » Ibid., p. 245.
Bernard Montagnes o.p. « Le thomisme du P. Lagrange. » https://mj-lagrange.org/wp-content/uploads/2014/03/Montagnes-Le-thomisme-du-père-Lagrange.pdf
23 janvier 2024
« Qui sont ma mère et mes frères ?” Et jetant un regard sur ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, Jésus dit : « Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là qui est mon frère, et ma sœur, et ma mère ! » (Marc 3, 33-35)
Le P. Lagrange commente : Cette réponse contient donc un point essentiel de la doctrine : elle indique le caractère de la prédication de Jésus, l’appel le plus cordial aux bonnes volontés avec l’assurance de rencontrer en échange dans son Cœur ce que les affections humaines ont de plus tendre. Cela est mis en pleine lumière. D’autres considérations demeurent dans l’ombre. Les devoirs sacrés de la famille ne sont pas niés. Jésus ne renie pas sa Mère. On voit seulement qu’il attache plus de prix à ses sentiments envers Dieu qu’aux soins dont elle a bercé son enfance. L’Église en mettant Marie à la tête de la nouvelle famille spirituelle de Jésus, très haut au-dessus de tous les saints, a interprété sa pensée.
(Marie-Joseph Lagrange o.p. L’Évangile de Jésus-Christ avec la synopse évangélique. Préface de Jean-Michel Poffet o.p. Artège, 2017.)
10 janvier 2024
Charité, douceur et prière fervente et continuelle, voilà les deux moyens d’aimer Jésus. (Marie-Joseph Lagrange. Journal spirituel.)
Jour-Anniversaire du « dies Natalis » du P. Marie-Joseph Lagrange, o. p., le 10 mars 1938 à Saint-Maximin (Var).
C’est le jour choisi par Fr. Manuel Rivero, o. p. président de l’association des amis du père Lagrange pour célébrer mensuellement une messe en son souvenir ; messe au cours de laquelle sont confiées les intentions de tous ceux qui prient pour sa béatification, demandent son intercession pour obtenir une grâce et pour la réalisation d’un miracle ; miracle nécessaire pour faire avancer sa Cause. Le pape François nous encourage à découvrir la force de la prière. Dans le livre « Prier 15 jours avec le père Lagrange » le lecteur est invité à mettre ses pas dans les pas de Jésus à la manière du père Lagrange. L’homme contemporain a besoin de modèles de sainteté qui soient imitables et en qui il puisse se reconnaître. Le parcours humain et intellectuel du fondateur de l’École biblique de Jérusalem peut aider à rapprocher l’Évangile l’homme moderne souvent désorienté et angoissé, en lui proposant non pas le rejet de sa culture mais sa transfiguration lumineuse par l’intelligence de la foi. Il en va dans l’aventure chrétienne comme dans la chimie : rien ne disparaît, tout se transforme. (Extrait du livre « Prier 15 jours avec le père Lagrange » par Fr. Manuel Rivero o.p. – Nouvelle Cité, 2008.)
Pour la glorification du serviteur de Dieu MARIE-JOSEPH LAGRANGE
Père saint, tu as mis en ton serviteur le frère Marie-Joseph Lagrange, le désir de la vérité et un goût passionné pour la Parole de Dieu. À la lumière de la Loi de Moïse, des prophètes et des psaumes, il a scruté le mystère de Jésus-Christ et son cœur est devenu brûlant. Avec la Vierge Marie, il a médité l’Évangile dans la prière du rosaire. Il a voué son existence à l’étude scientifique de la Bible dans l’harmonie évangélique de la foi et de la raison afin de sauver les âmes perturbées par la critique scientifique.
Ceux qui l’ont connu ont témoigné de sa foi rayonnante et de son exemplaire obéissance dans les épreuves.
Nous te prions, Père, de hâter le jour où l’Église reconnaîtra publiquement la sainteté de sa vie, afin que son exemple bienfaisant entraîne nos frères à croire en la Parole de Dieu.
Que l’intercession du frère Marie-Joseph Lagrange nous obtienne les grâces dont nous avons besoin, et en particulier : (préciser lesquelles) ……………………………………
Nous te le demandons, Père au nom de ton Fils Jésus-Christ, dans la communion du Saint-Esprit, un seul Dieu vivant pour les siècles des siècles. Amen.
Vice-Postulation. Dominicains 9 rue Saint-François de Paule 06300 Nice – France
Pour faire part des grâces reçues : Association des amis du père Lagrange-Couvent des Dominicains-9 rue Saint-François-de-Paule – 06300 Nice-France ou manuel.rivero@free.fr ou directement sur Facebook
3 janvier 2024
Le Saint Nom de Jésus
Le Sauveur promis et annoncé à Israël, né dans Israël, devait se présenter comme l’héritier de la promesse faite à Abraham sanctionnée par l’institution religieuse de la circoncision. La Loi de Moïse avait conservé ce rite. Les parents de Jésus, sa mère et son père adoptif, n’ayant reçu du ciel aucune autre instruction, ne pouvaient que se conformer à cette loi, en pieux israélites. Jésus fut donc circoncis le huitième jour, et on lui donna le nom de Jésus, indiqué par l’ange à Marie et à Joseph. (Marie-Joseph Lagrange, OP. L’Évangile de Jésus Christ avec la synopse évangélique, Artège-Lethielleux, 2017, p. 65.)
En donnant à l’enfant le nom de Jésus, [Joseph] montre qu’il est instruit du plan divin et qu’il y entre librement. Ayant pris Marie pour femme, il accepte la paternité légale de Jésus, qui en réalité est conçu du Saint-Esprit. Le miracle ne devait se produire qu’une fois, mais il suffisait pour que Marie fut désormais et à jamais épouse du Saint-Esprit. Les situations étaient fixées. (Marie-Joseph Lagrange, OP. L’Évangile selon Saint Matthieu, Lecoffre-Gabalda, 1941, p. 18.)
1er janvier 2024 : Heureuse et Sainte Année à tous nos adhérents que nous remercions pour leur soutien !
En chemin avec Marie, Mère de Dieu.
La Vierge Marie conduit Marie-Joseph Lagrange à Jésus et Jésus le conduit à sa Mère : « Je viens à vous, ô Marie, accablé sous le poids de mes péchés et de mes défauts, de mes vices. Puisque vous m’avez voulu – dessein insondable de miséricorde – sauvez-moi, donnez-moi à Jésus, donnez-moi Jésus » (Journal spirituel, 9 décembre 1880). « Mon Seigneur Jésus, donnez-moi à Jésus, donnez-moi Jésus. » (JS 27 septembre 1898). « Mon Seigneur Jésus donnez-moi la Très sainte Vierge pour Mère. » (JS 8 septembre 1880). Il cherche à aimer Jésus comme sa mère l’a aimé. La foi de l’Église est la foi de Marie. Qui a connu et aimé Jésus comme sa mère Marie ? Avec Jésus, le père Lagrange aspire à aimer Marie comme son Fils l’a aimée. C’est pourquoi il a osé se lancer dans la rédaction de l’Évangile de Jésus-Christ. (JS, 1926). (Extrait du livre de Fr. Manuel Rivero, o.p., Le père Lagrange et la Vierge Marie, Méditations des mystères du Rosaire, Cerf, 2012.)
Que du haut du Ciel, le père Lagrange nous bénisse et nous guide.
Photo : Marie, Mère de Dieu (détail) Bernardino Pintoricchio (1452-1513)
Bulletin d’adhésion2024+RIB-Association des Amis du Père Lagrange
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