Écho de notre page Facebook : mars 2024

 

31 mars 2024

 

Christ est ressuscité ! Alléluia !

Le tombeau trouvé vide

Les évangélistes ont attesté ce qu’on a constaté sur la terre, d’abord que le tombeau était vide, ensuite que le Christ était toujours vivant, dans un corps associé à la gloire de son âme mais qui était bien le sien. (Marie-Joseph Lagrange O.P. L’Évangile de Jésus Christ avec la synopse évangélique, Artège. 2017.

 

 

29 mars 2024

Le coup de lance

(33) Arrivés à Jésus, ils le trouvèrent mort. (34) L’un des soldats de sa lance, lui perça le côté et aussitôt il sortit du sang et de l’eau.

L’acte du soldat ne peut s’expliquer que par son désir de constater, à tout hasard, si vraiment Jésus est mort, sauf à l’achever s’il ne l’était pas. Mais c’est là un acte individuel, on dirait presque une fantaisie, un instinct auquel cède le soldat, et par là en lui-même sa raison d’être. […] Ici le résultat prouve que le coup a été fortement porté. […] Il semble que d’après S. Jean, lui-même, le sang du Christ est un instrument de propitiation : lorsque le sang coule, la rédemption est consommée. Mais de plus, Jésus est celui qui vient par l’eau et par le sang, l’eau a donc aussi un sens profond : ce doit être l’eau du baptême, dans lequel est appliquée la rédemption. […] L’eau et le sang sont donc unis comme deux agents de purification. […] Mais le sang pouvait signifier aussi l’eucharistie. […]

La dévotion au Sacré-Cœur de Jésus n’est plus touchante que lorsqu’elle évoque cette blessure du Cœur qui nous a tant aimés. […] Jésus était donc le véritable agneau pascal, l’envoyé de Dieu l’Écriture, celui en qui il faut croire.

Extraits de Marie-Joseph Lagrange. Évangile selon Saint Jean. Lecoffre-Gabalda. 1936.

27 mars 2024

 

Intention confiée à notre prière

Confions au Seigneur et à l’intercession du père Lagrange l’état de santé de la petite Louise, nièce de notre amie Murielle.

 

 

26 mars 2024
Belle fête du Jeudi Saint, avec ma prière à la messe. Fr. Manuel.
Prédication pour la messe du dimanche 10 mars 2024.
4è dimanche du Carême (vêtements liturgiques roses).
Fr. Manuel Rivero O.P. (Vice-postulateur de la cause de béatification du père Lagrange).
Messe présidée par Mgr Yousif Mirkis O.P., archevêque de Kirkouk (Irak).
Couvent des Dominicains de Nice.
Messe célébrée au jour anniversaire du départ vers le Père du père Marie-Joseph Lagrange, le 10 mars 1938 au couvent royal de Saint-Maximin (Var), en lien avec la Journée d’étude sur le père Lagrange autour du thème « Progrès dans la Vérité » du samedi 9 mars 2024 à Nice.
« Je veux que ma langue s’attache à mon palais si je perds ton souvenir, si je n’élève Jérusalem au sommet de ma joie. » (Psaume 136,6.)
La liturgie de la Parole de Dieu en ce quatrième dimanche de Carême nous conduit à Jérusalem. Voyage providentiel car nous honorons en cette messe la mémoire du père Marie-Joseph Lagrange O.P., fondateur de l’École biblique de Jérusalem. Il est parti vers le Seigneur le 10 mars 1938 au couvent des Dominicains de Saint-Maximin (Var. France). Avant de remettre son dernier souffle entre les mains du Père, il s’est exclamé : « Jérusalem ! Jérusalem ! ».
C’est à Jérusalem que Nicodème, pharisien, maître en Israël, a rencontré Jésus de Nazareth. Nicodème, écrit le père Lagrange, est aux yeux de Jésus « l’intellectuel hésitant » . Dans l’évangile selon saint Jean, Nicodème apparaît à trois reprises. Au chapitre troisième, lors de la rencontre nocturne avec Jésus ; au chapitre septième quand Nicodème prend la défense de Jésus devant ses collègues pharisiens qui méprisaient Jésus venu de la Galilée : « Notre Loi juge-t-elle un homme sans d’abord l’entendre et savoir ce qu’il a fait ? ». Au chapitre dix-neuvième, au moment de la descente de la croix, quand Joseph d’Arimathie et Nicodème prennent soin de la dépouille mortelle de Jésus. À l’heure de la mort de Jésus, Nicodème manifeste son amitié en apportant un mélange de myrrhe et d’aloès d’environ cent livres. En prenant dans ses bras le cadavre de l’innocent condamné, le sang très pur et saint de Jésus a imprégné les vêtements et l’âme de Nicodème.
Trois citations évangéliques qui suscitent trois questions : pourquoi Nicodème a-t-il rencontré Jésus ? ; comment est-il devenu son disciple ? ; pour qui Nicodème a-t-il décidé de vivre ?
D’abord, le pourquoi. Nicodème est allé la nuit à la rencontre de Jésus parce qu’il avait soif de Dieu, soif de vérité.
Comment Nicodème a-t-il reçu la grâce de la foi ? — Par le dialogue avec Jésus.
L’étymologie du mot dialogue, d’origine grecque, rappelle « le logos », la raison, mais aussi le Verbe annoncé par saint Jean l’évangéliste dans son Prologue (v. 3). « Dia » (par le) évoque la transmission et la traversée comme nous le voyons dans le mot français « diachronique ». Dialoguer veut dire « se laisser traverser » par la parole et la pensée de l’autre.
Nicodème a progressé dans la connaissance de la Vérité divine, la cherchant avec droiture et la recevant dans la révélation de Jésus, « Chemin, Vérité et Vie » (Jn 14, 4). L’humanité de Jésus est le chemin qui conduit à la Vérité et à la Vie. Saint Paul écrira dans sa lettre envoyée aux chrétiens de Colosses : « Dans le Christ habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité » (Col 2, 9). Sous le voile de la chair de Jésus rayonne sa divinité. À travers des mots humains, Jésus dévoile la Vérité de Dieu.
L’enseignement de Jésus sur la nouvelle naissance a traversé l’esprit de Nicodème : « Il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l’Esprit » (Jn 3, 7-8). La nouvelle naissance de l’Esprit n’était pas connue de l’Ancien Testament. Le père Lagrange de commenter : « Manifestement l’évangéliste a compris que l’entretien de Jésus avec Nicodème soude le Nouveau à l’Ancien Testament par la doctrine de l’Esprit ».
La nouvelle naissance de l’eau et de l’Esprit annonce la nouvelle naissance du baptême.
Le serpent de bronze élevé par Moïse apparaît comme une figure de l’élévation de Jésus sur une croix qui est en réalité une élévation dans la gloire de l’amour de Dieu vainqueur de la mort. Élévation qui attire et guérit les cœurs et les corps des hommes.
Pour qui Nicodème a-t-il vécu ? — Sa présence sur le Calvaire montre son profond attachement à Jésus.
Sans doute Nicodème a-t-il fait partie des disciples qui ont rencontré Jésus ressuscité. Petit à petit, étape après étape, Nicodème a décidé de vivre pour le Christ Jésus, en faisant de son existence « une éternelle offrande à la gloire de Dieu le Père » (Prière eucharistique III).
La liturgie célèbre maintenant Nicodème comme saint : saint Nicodème.
Trois citations, trois questions, trois grâces à demander aujourd’hui : 1) la grâce de la soif de Dieu ; 2) la grâce du courage pour défendre la vérité comme Nicodème l’a fait devant les membres du Sanhédrin. La vie et l’œuvre du père Lagrange n’éclairent pas uniquement des biblistes mais aussi des hommes et des femme mariés qui doivent choisir entre la vérité et le mensonge, la fidélité et ou l’infidélité, des travailleurs et des cadres appelés en conscience à prendre la défense dans leur milieu professionnel des victimes des injustices au lieu de se taire lâchement ; 3) la grâce de la fidélité auprès des proches lors de la mort et du deuil. La mort, moment d’immense solitude, nécessite la présence des amis et la solidarité humaine. Honorons nos défunts dans la mort et soutenons les familles en deuil.
Pour la culture matérialiste, la mort est une dégringolade finale sans lendemain. Pour la foi chrétienne, la mort représente le sommet d’une vie, l’événement le plus important d’une existence. Souvent, l’homme contemporain meurt « volé » ; la maladie et la mort lui volent la vie. Jésus nous dit : « Ma vie nul ne la prend c’est moi qui la donne » (Jn 10,18). Jésus a fait de sa mort une offrande à Dieu son Père pour le salut de l’humanité : offrande d’amour.
Puis-je vous inviter à porter dans votre prière d’offrande eucharistique la cause de béatification du père Lagrange ? Que sa vie et son œuvre éclairent ceux qui sont mordus aujourd’hui par le soupçon envers la révélation divine, transmise dans la Bible, la réduisant à une simple littérature humaine ?
Nicodème brille maintenant au Ciel comme témoin de la recherche de la vérité.
Le père Lagrange a achevé son livre le plus connu « L’Évangile de Jésus-Christ » en s’abandonnant « à l’étreinte de Dieu en Jésus-Christ ».
Unissons-nous maintenant à l’offrande de Jésus-Christ au Père en lui abandonnant toute notre vie !
Photos : Messe au couvent des Dominicains de Nice, le dimanche 10 mars 2024.

 

 

19 mars 2024

« Ô glorieux et très bon saint Joseph, je suis honteux de vous invoquer si peu souvent. Du moins, très indulgent Père nourricier de Jésus, daignez présenter à votre Épouse Immaculée les misérables prières que je lui adresse, et les faire agréer d’elle. En la priant, j’ai toujours recours à vous qu’elle m’a donné pour patron. »

(Marie-Joseph Lagrange O. P., Journal spirituel, Cerf, 2014.)

Le père Marie-Joseph Lagrange avait reçu le prénom d’Albert à son baptême, lors de son entrée dans l’Ordre des prêcheurs au couvent royal de Saint-Maximin (Var) le 6 octobre 1879, le bienheureux père Cormier, prieur provincial, lui a donné un nouveau prénom religieux « Marie-Joseph ». Le père Lagrange a toujours manifesté une grande ferveur envers ses nouveaux patrons dans la vie religieuse comme le montre son Journal spirituel où il confie à saint Joseph « l’esprit de prière continuelle » et l’esprit religieux par l’accomplissement parfait des trois vœux ».

(Extrait d’un article de Fr. Manuel Rivero, O. P. : Saint Joseph dans les commentaires évangéliques du père Lagrange.)

https://fr.zenit.org/2022/01/27/s-joseph-dans-les-commentaires-evangeliques-du-p-lagrange-par-le-fr-rivero-o-p/

Photo : Palais du Rosaire. Lourdes.

12 mars 2023

Dans l’esprit de la journée d’étude du 9 mars 2024 sur le P. Lagrange « Progrès dans la vérité ».

On se fait une idole de la vérité même ; car la vérité hors de la charité n’est pas Dieu, et est son image et une idole qu’il ne faut point aimer, ni adorer. Pascal, Pensées (Lafuma, 738).

Que la vérité puisse devenir une idole, voire une idole cruelle, au nom de laquelle les fils les plus fidèles de l’Église n’ont pas été moins tourmentés que les plus déviants, l’histoire de la crise moderniste au temps de Pie X en administre la preuve. Le fondateur de l’École biblique de Jérusalem, même s’il n’a pas été aussi sévèrement matraqué que d’autres savants catholiques, a dû subir une redoutable épreuve de l’obéissance. La vérité, qui est une lumière de nature à libérer l’esprit, peut devenir une arme meurtrière, tout comme elle peut aussi servir de remède bénéfique. En la personne du P. Lagrange, se voit une figure de la miséricorde de la vérité : de la vérité administrée comme le baume du Samaritain plutôt que comme la trique de l’inquisiteur.

La vérité comme tâche à accomplir

Interpréter scientifiquement les Écritures sacrées, étudier la Bible « de préférence dans son sens historique, avec toutes les lumières que l’archéologie, la topographie, la linguistique et aussi la pratique de l’Orient peuvent ajouter à celles de la tradition », telle est la vérité à la recherche de laquelle le Père Lagrange s’est consacré inlassablement depuis 1890 (lorsque fut fondée l’École de Jérusalem) jusqu’en 1938 (lorsque le maître s’éteignit à Saint-Maximin). « L’œuvre la plus utile à l’Église, écrivait-il en 1894, est celle qui touche à la vérité la plus haute et aux fondements de la foi. »

Pour le P. Lagrange, vouer son activité scientifique à la quête de la vérité touchant la Parole de Dieu, ce n’est pas simplement satisfaire pour soi-même une curiosité intellectuelle, c’est aussi exercer pour les autres un ministère apostolique. Car la mission des docteurs n’est pas moins nécessaire à l’Église que celle des pasteurs. Or le P. Lagrange avait compris, dès la fondation de l’École biblique, que les résultats obtenus à Jérusalem en confrontant l’étude des textes à l’observation du pays devaient être diffusés par des publications, soit sous la forme de la Revue biblique, dont la publication commencerait en 1892, soit par la collection des Études bibliques, qui serait annoncée dès 1900 et inaugurée en 1903. Touchant la diffusion du savoir exégétique, le P. Lagrange en a expliqué la légitimité comme l’opportunité dans l’avant-propos du premier numéro de la Revue biblique. Je me réfère à ce texte de 1892 comme à une déclaration de principes dont le P. Lagrange, durant plus de cinquante ans, ne révoquera jamais la teneur.

« La Bible est un livre sacré sans être un livre secret », explique-t-il. Tout en continuant d’habiter le sanctuaire dans son usage liturgique, elle doit aussi en sortir : elle est destinée aux croyants, qui ont à l’interpréter selon les lumières de leur raison et de leur foi, à l’aide de toutes les ressources qu’offre la modernité. (Extrait Bernard Montagnes o. p. In La Vie spirituelle, « Les miséricordieux » mars-avril 1992, n° 699.)

Le 10 mars, à 11 heures, 9 rue St-François-de-Paule, à Nice, en l’église des Dominicains, au cours de la célébration présidée par Fr. Manuel Rivero, o.p., président de l’association des amis du père Lagrange et vice-postulateur de la Cause en béatification du Père Marie-Joseph Lagrange, toutes nos demandes de grâces seront confiées à l’intercession de ce grand rénovateur de l’exégèse catholique. Demandons au Père de hâter le jour où l’Église reconnaîtra publiquement la sainteté de sa vie.

08 mars 2024

En cette veille de la Journée d’études sur le P. Marie-Joseph Lagrange O.P., à Nice, Couvent des Dominicains (voir ci-dessous), avant-veille du jour-anniversaire de sa « naissance au Ciel » survenue à Saint-Maximin (Var), le 10 mars 1938.

Le 7 mars 2024, le P. Lagrange aurait eu 169 ans. Fondateur, en 1890, du plus ancien centre de recherche biblique et archéologique de Terre sainte dont les scientifiques poursuivent toujours aujourd’hui « ce dialogue entre science et foi ». Le Père Lagrange disait qu’il fallait « prendre au sérieux ces découvertes scientifiques ». « La foi ne doit pas avoir peur de la vérité » disait-il. « C’est très dominicain, nous sommes des hommes d’études et nous croyons que l’étude peut servir notre foi et notre compréhension de Dieu. » À la suite du Père Lagrange, des Dominicains, des savants au caractère aventurier, passionnés par la Bible et le Moyen Orient, ont parcouru toute la région de l’Égypte, à la Turquie jusqu’à l’Arabie du Nord, pour répertorier les sites. (Fr. J.-J. Pérennès o.p.)

https://www.rcf.fr/articles/vie-spirituelle/bienvenue-a-lecole-biblique-et-archeologique-de-jerusalem )

 

03 mars 2024

Programme pour la Journée d’études sur le père Marie-Joseph Lagrange O.P.

« Progrès dans la vérité »

« Dieu a donné dans la Bible un champ indéfini de progrès dans la vérité » (discours d’inauguration de l’École biblique de Jérusalem, le 15 novembre 1890).

ou à distance par zoom, sur inscription : admin (at) domuni.eu

Samedi 9 mars 2024

Accueil à 8h30.

9h. Présentation de la Journée.

Salutations de Mgr Jean-Philippe Nault, évêque de Nice, et du frère Olivier Poquillon O.P. (directeur de l’École biblique de Jérusalem), en distanciel.

9h15. Frère Manuel Rivero O.P., vice-postulateur de la cause de béatification du père Lagrange : « La notion de ‘progrès dans la vérité’ dans l’enseignement et la spiritualité du père Lagrange ». Questions de l’auditoire.

10h15. Frère Michel Van Aerde O.P. (senior advisor à DOMUNI) : « L’histoire de la recherche théologique à DOMUNI et son originalité ». Questions de l’auditoire.

11h15 Sœur Marie Monnet, rectrice de DOMUNI-Universitas : « L’apport de DOMUNI à l’innovation théologique et pédagogique aujourd’hui ». Questions de l’auditoire.

12h30.Pause déjeuner

14h30 Frère Olivier Vénard O.P. (École biblique de Jérusalem) : « L’enracinement “lagrangien” de la Bible en ses traditions (BEST) ». Questions de l’auditoire.

15h30 . Mgr Yousif Mirkis O.P., archevêque de Kirkouk (Irak) : « Le P. Lagrange, entre Orient et Occident, l’écrit et l’oral ». Questions de l’auditoire.

16h30 Frère Emmanuel Dumont O.P., doctorant sur la prédication (Théo-Dom, Avent dans la ville) : « La prédication, un dialogue à trois ? Quand l’homilétique contemporaine éclaire la prédication en ligne». Questions de l’auditoire.

17h30. Lecture de la communication écrite envoyée par le frère Timothy Radcliffe O.P., ancien maître de l’Ordre des prêcheurs. Questions de l’auditoire.

18h. Conclusion et prospective.

18h30. Fin de la Journée d’études.

Lieu : Salle saint Dominique. Couvent des Dominicains de Nice. 9 rue saint François-de-Paule. 06 Nice (France).

Dimanche 10 mars 2024, à 10h30, messe en l’honneur du père Lagrange au couvent des Dominicains de Nice, présidée par le frère Manuel Rivero O.P.

Organisation : Association des amis du père Lagrange, en partenariat avec l’École biblique de Jérusalem (https://www.ebaf.edu) et DOMUNI-universitas (https://www.domuni.eu/fr/universitas/).

Information et contact : pere.marie.joseph.lagrange@gmail.com https://www.facebook.com/MarieJosephLagrangedominicain http://www.mj-lagrange.org/ . Téléphone fr. Manuel Rivero : 0692 80 11 50. (00.262.6 92 80 11 50).

Entrée libre. Retransmission en direct par DOMUNI-universitas.

Posted by Manuel Gonzalo Rivero on January 8, 2024 at 12:34 p.m. Program for the Study Day on Father Marie-Joseph Lagrange O.P. “Progress in Truth” “God has given in the Bible an indefinite field of progress in the truth”

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